Voici le nombre cumulé de nouvelles armes à feu acquises par les citoyens américains pendant une période de 20 ans, comparée à la baisse du crime et des homicides sur la même période.
On voit donc que les américains ont acheté légalement plus de 110 millions de nouvelles armes en 20 ans, soit une pour trois citoyens. C’est à dire une augmentation de plus de 50% du parc total d’armes légales aux US (désormais 300 millions cumulés).
Et pendant la même période, les crimes violent et les meurtres ont baissé de plus de 50%, ce qui est absolument énorme. Donc seulement plus d’armes n’implique pas plus de meurtres, mais il semblerait plutôt que plus il y a d’armes légales, moins il y a de meurtres.
En effet, chaque année, les armes à feu légales aux US sont utilisés 2 millions et demi de fois pour arrêter un crime, dont 200 mille agressions sexuelles. Dans l’immense majorité des cas, la simple vue de l’arme permet de faire cesser l’agression et aucun coup de feu n’est tiré.
La détention d’armes à feu légales par des citoyens honnêtes, surtout lorsqu’ils ont le droit de les porter, est donc contrairement à ce que l’ont veut nous faire croire un excellent remède contre le crime. De plus, les citoyens qui interviennent avec une arme pour arrêter un crime font moins d’erreurs que la police: la police ayant un taux d’erreur de 11% vs seulement 2% pour les citoyens armés.
D’ailleurs, comme le fait observer Jesse Hugues, les lois françaises anti-armes n’ont servi en rien pour protéger les victimes de la tuerie du Bataclan. La seule chose qui ait finalement arrêté les terroristes fut l’intervention de policiers avec… des armes à feu.
« Mais pourtant la criminalité aux USA est plus élevée que chez nous », me souffle-t’on.
Ben non!
La criminalité est plus élevé en France qu’aux USA. Et ça risque plutôt d’empirer.
Ce qui est effectivement pire aux Etats-Unis, c’est le taux d’homicide, nettement plus fort. Mais ça ne représente nullement la criminalité globale, et donc l’insécurité réelle de la population.
De plus, 60% des homicides sont en fait des règlements de compte entre criminels, et 20% sont des criminels abattus par la police ou surtout les citoyens armés. Les homicides contre des citoyens « honnêtes » ne représente donc que 20% du total.
Enfin, les meurtriers sont répartis de manière très irrégulière entre les communautés (ci-dessous la proportion de blancs, noirs, et hispaniques parmi les auteurs des meurtres aux US), ce qui tendrait à indiquer que le problème n’est pas tant les armes en elles-mêmes, que le contexte social0-ethnique.
Malheureusement, en France, il est interdit d’étudier quoi que soit sur une base ethnique.
Un peu comme s’il y avait quelque chose à cacher…